ATTENTION VOICI MON HISTOIRE
C'est un gros roman que j'ai commencé ya deux ou trois ans et qui devrai fire une centaine de pages, jesperee.
j'ai que le chapitre 1et deux mais jai toute listoire et les personnages ... il y aurait 4 tomes de prevus + trois autres tomes sur dautres personnages mais dans le meme monde plus une dizaine de petites histories parralleles ^^
Prologue : une cruauté sans pareils
Les terres de Kayai
Le continent le plus grand et le plus prospère du monde de Lutaria
Profitant d’un climat idéal. parfaite harmonie entre le polaire et l’aride, Kayai est surtout composé de forets. Des arbres à perte de vue et bien peu de montagnes, ce qui favorise des peuples à s’y installer et construire des villages.
Les trois races les plus avancées jusqu’à présent ont été les elfes, les nains et les humains, moins développés que les elfes mais bien plus nombreux. C'est à force de guerres que les trois plus grandes races ont totalement conquis ce territoire, obligeant les autres races à migrer vers les autres continents de Lutaria.
Les elfes ont toujours été regroupés en grands et puissants clans, alors que les humains se sont trop souvent divisés en de plus petits groupes, divisant le même leur puissance et ne s’alliant rarement entre eux qu’en prévision d’une guerre ou pour pouvoir se défendre lors d’une bataille.
Les elfes se sont installés au sud du continent ou le climat tempéré a rendu les forets abondantes alors que les hommes ont préféré le climat du nord ou l’on trouve plus de plaines.
Les nains quant à eux, se sont tous regroupés en petites communautés dans les montagnes d’or dans lesquelles ils extraient toutes les richesses de ces montagnes abondantes en or et autres minerais précieux comme le mithril.
Les nains gardent jalousement ces montagnes et à force de s’être fait attaquer, se sont coupés de tout, à part quelques fois ou ils descendent de leurs montagnes pour échanger dans les villages humains environnants des minerais contre de la nourriture ou d’autres marchandises.
Les villages elfes, aujourd’hui, sont bien plus grands que les villages humains et sont pratiquement tout le temps installés dans l’enceinte des forets. Cela a toujours été une des causes de la haine naturelle entre les elfes et les hommes : les elfes respectent la nature car les arbres sont la source de leur magie tandis que les hommes les détruisent pour s’en faire des armes et des habitations.
C’est le monde de Lutaria
Aujourd’hui était un jour spécial pour les villages de la plaine de Romirao.
On pouvait voir du ciel de nombreux villages, installés à proximité des fleuves ou en lisière des forets, là où la faune était abondante. Certains villages étaient immenses et d’autres, semblaient s’être isolés de tout. L'un de ces villages était particulièrement mouvementé. Il semblait d’ailleurs accueillir un nombre anormal de personnes. De plus, de nombreuses lumières s’échappaient des maisons que l’on pouvait facilement voir dans la nuit. Et étrangement, certaines maisons n’avaient plus de toit et on pouvait voir, en s’approchant encore, l’intérieur des habitations et leurs occupants.
L’un des habitant se précipita en dehors de sa maison dont le toit était en flammes et hurla :
- Cours, gamin !
L’homme regarda autour de lui pour trouver une direction à prendre.
- Il faut atteindre la place centrale du village, hurla-t-il pour se faire entendre à travers les bruits assourdissants qui l’obligeaient à crier.
Cet homme semblait être un soldat, que l’on distinguait par son armure et l’épée qu’il portait à son ceinturon. L’enfant quand à lui, devait être âgé d’une dizaine d’années et ne semblait pas réaliser l’horreur de ce qui se passait devant ses yeux.
Ils se mirent à courir mais leurs ennemis se jetèrent à leur poursuite.
L’enfant tentait de suivre le soldat à travers les dédales de la ville mais celui-ci, plus âgé et plus grand, courrait bien plus vite.
Lorsque le soldat le constata, il s’arrêta et prit le gamin sur ses épaules pour ensuite continuer à courir.
Les ennemis les rattrapaient petit à petit mais si le soldat réussissait à atteindre l’entrée du village, peut-être abandonneraient-ils la poursuite.
Tout en courant, il observait ce qui restait du village en essayant de ne pas trébucher sur les nombreux cadavres qui recouvraient le sol.
Les maisons en flammes semblaient encore abriter des paysans lorsqu’elles avaient été enflammées car elles empestaient la chair brûlée.
Les bâtiments en pierre avaient été abattus à coup de béliers et les seuls bâtiments qui n’avaient pas été enflammés étaient les remparts, que leurs ennemis ne s'étaient pas donné la peine de détruire.
Le soldat réussit à quitter le village en franchissant la porte principale et ses poursuivants s’arrêtèrent de courir. Pourquoi chercher à rattraper un seul homme alors que tant d’autres attendent dans le village qu’on les achève.
L’homme s’arrêta un peu plus loin, à la lisière de la foret et prit appui contre un arbre pour souffler et déposer l ‘enfant sur le sol. Il se retourna vers le village.
Celui-ci était presque entièrement ravagé. Seuls les remparts tenaient encore debout mais ils n’avaient pas suffit à protéger le village. Les ennemis semblaient être apparus de l’intérieur et avaient immédiatement attaqué les villageois, sans leur laisser le temps de fuir.
Les hommes, les femmes, les anciens, les enfants. Personne n’avait été épargné. Les cadavres avaient été dépouillés, d’après le peu de choses que le soldat avait pu voir dans sa fuite, et certains avaient même été dévorés.
Il regarda l’enfant d’un air inquiet comme pour lui demander s’il allait bien.
- On essaye de s’enfuir, lui souffla une voix à l’oreille.
Pris par surprise, le soldat sursauta au point de tomber par terre.
Il se tourna vers l’origine de la voix.
Devant lui se tenait un sorcier. vêtu de noir et muni d’une cape rouge sang, il avait des cheveux courts et bruns mais la chose la plus frappante était son regard, à la limite entre le regard sans emotions et celui . Et malgré les évènements qui venaient de se dérouler, il gardait un air calme et satisfait. Le soldat l’avait déjà vu dans le village. C’était le dirigeant des troupes qui avaient attaqué le village d’Illacrullia.
Il se releva et se plaça devant l’enfant pour le protéger.
- C’est vous qui avez attaqué Illacrullia ?
Le sorcier se tourna avec fierté vers le village.
- Très beau travail, il faut l’avouer.
- Pourquoi nous avoir attaqué, s’exclama le soldat.
- Je ne vois pas l’intérêt de vous le dire, lui répondit calmement le sorcier.
- Si vous comptez me tuer, sachez que je me battrais jusqu’au bout, repondit violemment le soldat en dégainant son épée, tout en regardant fixement le sorcier qui lui, gardait toujours son calme.
- va t'en, cria-t-il en poussant l'enfant vers la foret. Fuis !
L’enfant n’eut pas besoin de se le faire répéter deux fois et fonça en direction de la foret..
Le sorcier se retourna et suivit l’enfant du regard.
- Cela ne sert à rien. Il…
un sifflement dans l’air suivi d’un bruit de … se firent entendre.
Le soldat lui avait enfoncé l’épée dans la poitrine.
Le sorcier observa l’épée pendant quelques secondes et éclata de rire. Un rire qui n’avait presque rien d’humain.
Il enleva alors paisiblement l’épée de son ventre comme sil s’agissait d’une simple écharde.
- Aie, dit-il dans un sourire, avant de retirer totalement la lame.
Il exécuta alors un geste de la main et une intense forme d’énergie blanche s’y échappa.
Le soldat fut violemment soulevé et flotta dans les airs.
Le sorcier fit un autre geste et le soldat se crispa férocement. Il sentit tous ses membres s'arracher briser sans pourtant ressentir la moindre douleur. Une impression d’autant plus horrible que sans la douleur qui l’accompagne, on ressent parfaitement chaque muscle se déchirer, chaque os se briser violemment, chaque parcelle de sa peau se tirer avant de se déchirer dans un claquement sinistre. Partout se dessinaient des cicatrices sur son corps suspendu en l’air et l’on voyait des taches de sang marquer peu à peu ses habits.
Il ne pouvait absolument pas bouger car il était comme paralysé et tous ses efforts pour échapper à cet état n’eurent aucun effet.
Il commença à sentir ses doigt de pieds se détacher, comme si ils se désintégraient.
Et en effet, son corps entier se décomposait lentement en tombant sur le sol sous forme de cendre et ses pieds venaient de succomber à la combustion.
- Le plus amusant, quand on utilise ce sort, dit le sorcier toujours aussi calme, c’est que la magie force la personne à rester en vie pendant un certain temps et celle-ci ressent du même coup, toute la douleur qu’engendre le sortilège, sans pouvoir mourir. Si ce sort d’anti-douleur que j’applique en ce moment était annulé, qui sait combien vous pourriez souffrir.
- Pitié ne faites pas ça, cria le soldat, horrifié.
Les séances de torture engendraient souvent des supplications.
- Que voulez vous de moi, implora le soldat en panique.
Seulement, ce n’était pas une séance de torture.
- Je ne veux rien de vous, lui répondit toujours aussi calmement le sorcier.
Il baissa son bras et désactiva son sort d’anti-douleur, laissant ainsi le corps à moitié consumé du soldat, tomber sur le sol.
Derrière un arbre, le gamin, observait la scène avec horreur. Le soldat semblait avoir atteint le seuil absolu de la souffrance et hurlait de douleur, sans pouvoir faire le moindre mouvement, la moitié de son corps avait été consumé.
Le sorcier observa la scène quelques instants puis jeta un regard vers l’enfant. Il repartit tout de même calmement vers le village comme si il ne s’était rien passé.
Entre deux sanglots, celui-ci réussit à prononcer un mot.
- Papa.
Le monde de Lutaria : Le retour du sorcier de glace