Gwenolaïs Del Soñaje Umaïs & Willyö

Lied, le titre que j'ai choisit pour l'instant pour mon histoire, n'est que temporaire.
En allemand, lied signifie chant et en angalis il signifie (lie signifie mentir) donc pour moi qu'il va y avoir une trahison quelque part. Mais je n'en sais rien, ce sont le personnages qui décident.
Bon, le première partie s'intitule ...

Bon j'ai déjà un blog pour ça, mais je la remets ici
Voici une aide et une carte de Piafro Sa, lîle ou elle vit.
Et pleazze finissez la svp jai pas écrit tout ça pour rien !!

Personnages :

Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs : Une jeune fille de treize ans, la dernière Umaïs (elle croit l'être ), orpheline.
Lucis d'El Soñaje Umaïs: Mère de Gwenolaïs, tuée en l'an 1 994. Lucis signifie ''Lumière''.
Princeps d'El Soñaje Umaïs : Père de Gwenolaïs, tué en l'an 1 994. Princeps signifie ''Chef''.
Avis d'El Soñaje Umaïs : Frère de Gwenolaïs, tué en l'an 1999. Avis signifie ''oiseau''.
Willyö Turnshi: Apprenti forgeron, amoureux de Gwenolaïs, résidant à Plegosta.
Pintty Ragel : Pirate de second ordre, chasseur de primes.
Johnnaé S'Bird : Pirate de premier ordre, pirate de la Mer.
Silvae d'El Cantaje Umaïs: Impératrice Umaïs, assassinée en l'an 1 914 par Hurbert le Grand. Silvae signifie ''forêt''.
Hurbert le Grand : Roi résistant contre l'Umaïs.
Hurbert III, Hurbert le Solitaire : Roi Hurberien, continuant le travail commencé par Hurbert I, tuer tous les Umaïs.
Kenit Crux : Le maître forgeron de Willyö.
Saï Yama : Une femme pirate de la Mer et du troisième ordre, amie de Pintty Ragel.
Cultop Busha : Le secrétaire de Johnnaé S'Bird. Il est blond et souriant.

Lieux :

Piarfro Sa : l'île où se passe l'histoire.
Plegosta : Ville du sud de Piarfro Sa.
Ubram :Ville du Nord de Piarfro Sa. Ubram signifie ''Ombre''.
Dramid : l'océan qui entoure Piarfro Sa.
Tempesta : une île dans l'Océan Darmid. C'est une île de Pirate et aussi le nom de sa capitale. Tempesta signifie ''Tempête''.
Porta Rika : ville du centre de Piarfro Sa.
Esterel : la capitale, elle se trouve au Sud-Ouest de Piarfro Sa. Esterel signifie ''sauveur d'espoirs''.
Port Swenn : L'unique Port qui permet de se rendre à Tempesta.
Amouracha : Une ville au Sud-Est de Piarfro Sa.
La Popina : la meilleure taverne de Tempesta selon Saï Yama. Popina signifie ''auberge''.
Ninya : la forêt où vivent les Elfolas.

Objets :

Maïel : l'épée de Gwenolaïs, offerte par Willyö. Maïel signifie ''Amie des elfes''
Les roubles : la monnaie courante.
Wiseblade : l'épée de Willyö. Wiseblade signifie ''Epée rusée''.
Le pendentif : Il appartient à Willyö, il est necéssaire pour tuer Hurbert III, car il détient le pouvoir d'invoquer des fantômes.
Triji III : Un vaisseau uniplace.
Boule de Vox : ce sont des sphères qui permettent de savoir un certain nombre d'informations sur le sujet de notre choix.
La montre médaillon : Elle est à Saï. Elle permet de faire apparaître une porte qui conduit à l'endroit voulu, pourvu que l'utilisateur le connaisse. Elle n'ai utilisable que par une personne.

La société des Pirates :
Elle est assez secrète, même si on sait plusieurs de leurs coutumes. Elle est divisée en plusieurs ordres:
1.La puissance de la piraterie, le premier ordre : les plus puissants, tatoués d'un moineau.
2.Le second ordre : un peu moins puissants, tatoués d'une tortue de mer.
3.Le troisième ordre, le reste : Les moins puissants, tatoués d'une pieuvre.

Les Pirates ont aussi plusieurs groupes, selon leur travail:
Les Pirates de la Terre: Cecis s'occupent des marchands. Leur quartier général se situe à Ubram, une ville du Nord de Piarfro Sa. On les reconnait à leurs anneaux.
Les Pirates de la Mer : Ils naviguent sur l'Océan Dramid et pillent les bateaux. Leur quartier général est sur l'Île de Tempesta. On les reconnait à leurs bottes.
Les Pirates chasseurs de primes : Considérés comme des voleurs chez les Pirates, ils sont néanmoins bien accueillis chez ces derniers. Ils recherchent les recherchés des Hurberiens, car ils savent que cela rapportent beaucoup. Leur quartier général est à Porta Rika, au centre de Piarfro Sa.

Le language Piarfro Sa, le Saïen :
Salut ! : Avenia !
Bonjour. : Cupkys.
Ça va ? : De we ?
Oui, et toi ? : Uyo, iv vuo ?
Pas vraiment, non. : Qet w'seonip, pup.
Pourquoi, que se passe-t-il : Quysryuo, ryi ti qeti-om ?
Eh bien ... : I coim ...
Comment t'appelles-tu ? : Dunip'v v'eqimi-vy ?
Je suis une pirate de la Mer. : Ki tyot ypi qosevi fi mi Nis.
J'avais remarqué. Tu comprends le Courant ? : K'eweot sinesri. Vy dunqsip mi Duyqepv ?( le language courant à Piarfro Sa, le Saïen n'étant utilisé que pour la politesse. Les amis, entre eux parlent le Courant. Seuls les Elfolas utilisent le Saïen en toutes occasions )
Audience : Eyfoipdi
Pewosi : Les bateaux.
Montre-moi Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs.: Nupv'si-nuo Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs.
Gwenolaïs et Willyö vont à Esterel, ils croient y trouver Hurbert III, mais il n'est pas là. Il est vers Ubram. : Gwenolaïs iv Willyö wup'v e Esterel, omt d'suoip a v'suywis Hurbert III, neot om p'it'v qet me. Om it'v wist Ubram.
Au revoir : Eysiwuos
Merci : Nisdo
Je conduit là où tu le désire, mais prends garde à ne pas te perdre ! : Ki dupfyov me uy mi fitosi, neot q'sipt hesfi é pi qet vi qisf'si !

Le Finetälk est l'écriture des Elfolas. Elle utilise des lettres différentes pour le Saïen. Finetälk signifie ''beau parler'' (bien que ce ne soit juste une écriture)

Bonjour.
Je m'appelle Gwenolaïs.
Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs.
C'est un beau nom pas vrai?
Moi je ne trouve pas ,mais on choisit pas son nom.
Mmm... Appelez-moi Gwenola ou Gwen.
Bon, je vais pas vous accablez avec ça.
Comment vous vous appelez vous ?
Non ne dites rien, vous pourriez le regretter.
Tout comme moi.
Si je n'avais pas dit mon nom au puissances de la piraterie, je n'en serai pas là.
Et si je ne m'appellais pas Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs, je n'en serai pas là non plus ...
Je ne serai pas en train de voler pour survivre, jour après jour, sous la menace d'une mort. Une mort qui bouleverserai le monde entier. Parce que... Je ne sais pas si je peux vous dire ça, mais ... Je compte sur vous pour ne rien Leur dire. Parce que... je suis la dernière représentante de l'Umaïs. L'Umaïs était une famille qui gouverna le monde durant un grand nombre d'années. Mais en l'an 1 914, Hurbert le Grand, le roi résistant de l'époque, assassina Silvae, l'impératrice Umaïs. Depuis, les membres de la principauté Hurbèrienne traquent tous les Umaïs. En 1 994, ils tuèrent Princeps et Lucis, mes parents. En 1 999, ce fut le tour de mon frère Avis. Maintenant, Ils savent qu'ils ne reste que moi. Je tremble chaque fois que j'entends leurs voix, même cachée au fond d'une cachette sure. Je ne peux plus rien faire sans me retourner toutes les deux secondes, de peur de les voir arriver et de m'enfoncer une lame dans le ... Et voilà. Maintenant, j'ai dit mon nom à un pirate. Un chasseur de primes, en plus. Je suis vraiment idiote. Mais j'avais faim, et j'ai été obligée de lui mendier de la nourriture. Il avait l'air si gentil, cet homme. Il m'a réconfortée, puis m'a demandé mon nom. Alors, comme si j'était hypnotisé, j'ai répondu ''Gwenolaïs''. Il a regardé par dessus mon épaule. J'ai tourné la tête, et j'ai vu une affiche, qui disait : '' Mille Roubles, à qui trouvera Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs,une jeune fille de treize ans, voyageant seule. Elle a la peau mate, les yeux brillants et marron et les cheveux bruns bouclés mi-long. Elle est grande, environ 1 mètre 70, fine et musclée, bien qu'elle ne le montre pas. Prière de la ramener à l'ambassade Hurbèrienne la plus proche. Vive le Roi Hurbert III !''
Je me suis retournée, l'homme me regardait avec un air qui ne m'a pas trompée. Il m'a saisi le bras au moment où je me levais précipitamment. Sur son poignet, le tatouage qui caractérise les pirates de second niveau : une tortue de mer. J'ai dégagé mon bras d'un geste et je me suis enfuie en courant dans une ruelle puis j'ai repris une démarche normale. Il ne me suivait pas. Mais je savais qu'il allait avertir la puissance de la piraterie, les ''moineaux'', et que je serais recherchée par ces voleurs, en plus des Hurberiens. Il allait falloir que je quitte la ville, que je vole un moyen de transport, que ''j'emprunte'' des vivres et ainsi de suite. Je déteste voler, même si je suis une experte. Au bout d'un moment, on s'adapte! Moi, depuis que j'ai six ans, je me débrouille seule. Je suis assez douée pour passer inaperçue, malgré ma taille. Comme le disait l'affiche, je suis fine et musclée, car je ne passe pas des heures collée à l'écran d'un ordinateur, moi ! Pas comme ces jeunes riches, de la haute société. Je cours plus souvent que je ne mange, alors... Je me dissimule sous un manteau léger, bleu turquoise, la couleur des artisans, et sous mon capuchon. J'ai du voler une tunique en coton et des bottes comme celles des pirates de la Mer. Personne ne remarque que je suis une fille, sauf ceux qui s'approchent trop. Et ceux là, ils reculent vite. Les gens ne s'étonnent pas de mes cheveux attachés avec un ruban de soie. Parfois, quand je me bats, ce qui arrive, mes cheveux se détachent, mais mes assaillants n'ont pas le temps de s'en émouvoir, car ils sont morts ou inconscients. Oui, j'ai déjà tué, c'est mal je sais, mais je suis en danger de mort, alors, qu'est-ce que cela peut faire ? Je me défends avec mon épée, Maïel, celle que m'a donnée le seul ami que j'ai eu, Willyö Turnshi. C'était un apprenti forgeron, qui avait deux ans de plus que moi. Il habitait Plegosta, la ville où je suis restée le plus longtemps. L'épée, magnifique, a un pommeau en forme de cœur, ce qui symbolise l'amitié qu'il avait pour moi. Il m'aimait d'une autre façon, j'en suis certaine,cela se voyait à la façon dont ses yeux brillaient quand il me voyait, mais il ne me l'a jamais dit, et moi non plus, car je savait que je ne pourrais pas rester avec lui. Il ne savait que mon nom, Gwenolaïs. Je pense à lui parfois, quand je me sent trop seule. J'aimerais le revoir, mais comment ? Je le mettrais en danger, et il mourrait sans savoir pourquoi. Mais ... je l'aime toujours, et je souhaite que si jamais je le rencontre à nouveau, il m'aime autant qu'avant. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Oh,Willyö .... si tu savais comme tu me manques ...

La jeune fille prit l'avenue principale et entreprit de la remonter. En passant devant l'étalage d'une marchand de pain, sa main fit un geste fluide et le vendeur se trouva dépourvu d'une galette au Maïs et de deux pains de campagne. Elle les rangea dans son sac à dos en peau de chèvre, puis continua son chemin. En arrivant à la fontaine, Gwenola remplit sa gourde d'une eau claire. Elle mit sa tête sous le jet d'eau et but jusqu'à n'avoir plus soif. Quand elle eut essuyé sa figure, Gwenola marcha jusqu'à la sortie de la ville. Elle s'arrêta près d'un Triji 3, le nouveau vaisseau uniplace. La jeune fille débrancha l'antivol et l'enfourcha, au moment où son propriétaire l'apercevait.
– Hé, vous là ! Revenez ici !!!
Gwen en l'écouta pas et fila vers la Porte. Elle la franchit sous le regard médusé des gardes qui n'avaient pas encore comprit ce qui se passait. Elle avait réussi, une fois de plus, à se mettre la Policia sur le dos. Une fois de plus, une fois de moins... Mais cette fois ci, au lieu d'errer sans but durant plusieurs jours, elle allait aller à Plegosta, retrouver Willyö Turnshi. Le garçon pourrait l'aider. Il savait manier l'épée et en plus était amoureux d'elle. Il céderait donc facilement. Gwenolaïs était désolé de se servir de lui ainsi, mais elle était obligée. Elle se dirigea donc vers le Sud.

Avenia!
Mon nom est Willyö Turnshi. Je vis à Plegosta, et je suis apprenti forgeron. J'ai les cheveux noirs et longs que j'attache avec un ruban la plupart du temps. Je suis grand et mince, et assez fort, tant en intelligence qu'en muscle. Non, je rigole. Mon maître est très content de moi. Il faut dire que mes épées sont sublimes, et qu'elles se vendent bien, et cher ! Elles ne sont pas données, 600 Roubles, mais ils faut bien vivre. La seule que j'ai osé offrir,c'était à une fille, belle et gentille, Gwenola. Elle n'est restée que deux mois à Plegosta, mais ça a été suffisent pour que je tombe amoureux. Alors, je lui ai donné Maïel, ma plus jolie épée, la lame la plus affûtée du Sud. Je suis sur qu'elle en avait besoin. Il faudra un jour que j'essaie de la retrouver...

Willyö était en train de taper sur le fer rougeoyant d'une future épée quand il entendit frapper à la lourde porte qui interdisait l'entrée de la forge.
– Willyö, va ouvrir ! Je suis occupé ! hurla Kenit Crux, son maître.
– Mais moi aussi !
– Willyö ....
– D'accord, mais j'ai une épée sur le feu !
– Je m'en occuperai !
Willyö abandonna alors la lame à côté des braises, et couru vers l'entrée d'où résonnait des coups de plus en plus forts.
– Oui, oui, j'arrive !
Il ouvrit la porte, et une jeune fille lui sauta au cou.
– Hé, que faites vous ?!
– Willyö, c'est moi !
A ce moment, Willyö vit l'épée qui pendait à la ceinture de l'inconnue.
– Mais c'est Maïel ! Tu dois être Gwenolaïs !
– Oui, c'est moi ! De we ?
– Uyo, iv vuo ?
– Mmm... Qet w'seonip, pup.
– Quysryuo, ryi ti qeti-om ?
– I coim ... Je dois te dire quelque chose, Willyö. Je suis recherchée par la principauté Hurberienne.
– Hein ! Pourquoi ?
– Tu connais les Umaïs ?
– Bien sur ! Qui n'en n'a pas entendu parler ? Mais quel est le rapport avec toi ?
– Je suis la dernière Umaïs. Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs. Les Hurberiens veulent ma mort et j'ai besoin de toi. Il faut que tu m'aides,Willyö !
Ce dernier, abasourdi, ne répondit rien, le temps de remettre ses idées en place. Il prit Gwenolaïs par le bras et l'emmena dans une pièce carrelée de blanc où se trouvait une table et deux sièges. Elle servait en fait de cuisine à Willyö et son maître. Sans un mot, il alla vers deux tonneaux dans lesquels se trouvaient de l'eau et du vin, plongea une tasse dans le baril d'eau et la tendit à son amie. Il fit de même pour lui, mais s'assit sur une chaise et se prit la tête entre les mains. Gwen but lentement son eau en savourant sa fraîcheur, car les boissons fraîches étaient rares dans cette contrée assez aride, mais non désertique. Ayant fini sa tasse, elle se tourna vers Willyö, et ouvrit la bouche pour parler. Mais Willyö posa son index sur ses lèvres et lui fit signe de se taire. Il avait encore besoin de réfléchir. Il était devant une reine ! au bout d'un moment, il se décida. Le jeune forgeron se leva et s'inclina devant la jeune fille.
– Que puis-je faire pour vous, Miss Gwenolaïs ?
– Appelle-moi Gwenola, s'il-te-plait ! Et ne me vouvoies pas, merci. Je sais quoi faire. Il faut tuer ce sale Hurbert III, et je dois prendre sa place. Je suis la prétendante légitime au trône, étant Umaïs.
– Attends, j'ai une idée. Si on allait d'abord à Esterel, la capitale ? On verra ce qu'on fera après.
– Mmmm... D'accord. Tu peux vraiment venir avec moi ?
– Oui, Kenit Crux me laissera partir. Il sera triste à cause de mon talent, mais il sait que je lui ai fourni de quoi vivre tranquille pendant longtemps. Je suis donc libre. Mais je vais tout de même lui demandé. Viens avec moi.
Les deux amis rentrèrent dans la forge, et y trouvèrent Kenit Crux en train de terminer l'épée commencée par Will. Quand Kenit les vits, il sourit :
– Hé bien ,Willyö, tu as retrouvé Gwenola, à ce que je vois.
– Effectivement. Et je dois t'annoncer une mauvaise nouvelle, je ...
– Tu pars, hein ?
– Oui. Comment as-tu deviné ?
– Cela se voit à ta tête, mon gars ! Eh bien, parts. C'est dommage, mais c'est ainsi. Que veux-tu emporter ?
– Mon épée, Wiseblade, quelques habits et mon pendentif. Rien que tu voudrais garder.
– Soit. Adieu, Willyö. Tu es un merveilleux forgeron. Je suis fier de toi.
Les deux hommes s'étreignirent, une larme perla sur la joue de Kenit, alors que Willyö restait silencieux, mais rayonnait d'une volonté que rien ne pourrait arrêter. Gwenola était bouleversée. Elle avait conscience de ce qu'elle imposait à Will. Voyant que sa décision de partir avec elle était irrévocable, elle se sentit rassurée.
– Allons, Gwenolaïs, partons, tu veux ?
Ils franchirent la porte et s'en allèrent dans la lumière déclinante du jour.

Salut, amis !
Je suis Pintty Ragel, un pirate de second ordre, chasseur de primes. J'ai faillit avoir une bonne prise tout à l'heure, mais elle m'a échappé. Il s'agissait d'une fille nommée Gwenolaïs, recherchée par la principauté Hurbèrienne. Je me demande ce qu'elle a fait... Mais pour l'instant, je dois prévenir la Puissance de la Piraterie, les Moineaux.

Pintty devait aller voir Johnnaé S'Bird, le pirate le plus renommé de Piarfro Sa. Pour cela, il allait falloir aller à Port Swenn, prendre un bateau et direction Tempesta. Il emprunta un cheval, et galopa six jours durant avant d'atteindre Port Swenn. Là, il s'acheta un billet pour le premier Pewosi partant à Tempesta. Il fallait tout de même deux jour pour la rallier. À six heures du soir, enfin, le bateau quitta le port. Pintty Ragel partageait sa cabine avec une jeune femme d'environ vingt ans, habillée de vert sombre, chaussée de bottes pirates. Il l'interpella :
– Cupkyt ! Dunip'v v'eqimi-vy ?
– Saï Yama. Ki tyot ypi qosevi fi mi Nis.
– K'eweot sinesri. Vy dunqsip mi Duyqepv ?
– Uyo. Tu es un chasseur de primes, pas vrai ?
– Oui. Je vais à Tempesta pour rencontrer Johnnaé S'Bird.
– Wahou ! Tu doit avoir quelque chose d'important à lui dire !
– Effectivement. Les Hurberiens recherchent une fillette et je crois savoir où elle est.
– Puis-je t'accompagner ? J'ai toujours voulu voir la Salle des Eyfoipdi.
– Mmmm... Bon, d'accord.
Pintty se sentait à l'aise avec cette jeune femme. Elle dégageait une aura de sécurité, bien que le jeune homme resta sur ses gardes. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec les Pirates Marins.
Le voyage se passa assez bien, bien qu'un idiot provoqua Ragel à cause de son statut de chasseur de primes; il fut jeté par dessus bord par celui-ci. Dès lors, on ne critiqua plus le pirate. Ils accostèrent à Tempesta, l'unique ville de l'île du même nom. Pintty et Saï prirent un bus et s'arrêtèrent devant le palais des Moineaux. Ils sollicitèrent une Eyfoipdi à Johnnaé S'Bird. On leur annonça que celui-ci les recevrait à deux heures de l'après-midi. Saï conduisit son nouvel ami vers une taverne qu'elle connaissait bien, la Popina. Ils burent un excellent rhum, un peu trop même, car ils ressortirent en riant comme des ivrognes. À deux heures moins cinq, ils prirent place dans la salle d'attente.
– Veuillez entrer.
La voix avait claqué, sèche et sans appels. Pintty s'approcha de la porte. On la lui ouvrit presque aussitôt. Un homme blond et souriant, quoiqu'au regard sévère, sûrement celui que les avait appelés, les invita à l'intérieur. La salle était immense, avec des colonnes surmontées d'arcades taillées dans un bois que Saï ne connaissait pas. Au centre, un siège. Sublime fut le mot qui vint à l'esprit de la jeune femme. Si simple et si extraordinaire en même temps ! Il rayonnait, et pourtant était en pierre grise. Taillé avec la perfection même, il paraissait fait pour l'homme qui était assit dessus. Ils s'accordaient parfaitement, voilà pourquoi c'était sublime ! L'homme, en fait le capitaine Johnnaé S'Bird, avait la peau mate, les cheveux répandus en tresses brunes, presque noires, autour de sa tête. Ses yeux pétillaient de sagesse et aussi ... d'impertinence ! Il avait une petite moustache, que Saï trouva ''sexy'' et une courte barbe qui lui donnait l'air accueillent. Johnnaé avait des habits colorés, plutôt orange-rouge et une ceinture simple. Étant un pirate de la Mer, il avait bien sur des bottes. Pintty s'inclina.
– Bonjour, M. S'Bird.
– Salut à toi, Pintty Ragel.
– Vous me connaissez ?
– Je connais tout le monde. Exprime ta requête.
– Eh bien, en Piarfro Sa, les Hurberiens recherchent une fillette, Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs. Je l'ai rencontré, et j'aimerais avoir votre avis sur les choses à faire.
– Comment s'appelle-t-elle ? Gwenolaïs Umaïs ! Mais c'est extraordinaire ! Tu as retrouvé la dernière Umaïs !
– Merci. On va pouvoir gagner dix centaines de roubles !
– Mais non, imbécile ! Il faut l'aider à renverser Hurbert ! Nous en avons plus qu'assez de ce roi qui a fait massacrer tant d'innocents, si la petite veut le tuer, nous devons l'aider ! Comme cela, elle nous aidera une fois devenue reine.
– Je n'avais pas pensé à ça.
– Mais, intervint Saï, qui sait où elle se trouve ? Pintty m'a dit l'avoir vue à Amouracha, mais sait-il où elle s'est enfuie ?
– Je n'en sait absolument rien, répondit celui-ci, mais je pense qu'elle va essayer de se rendre à Esterel, puisque c'est la capitale.
– Vous avez raison, répliqua Johnnaé S'Bird. Nous partirons immédiatement après que j'ai fini ce que j'ai à faire.
– Nous ? Demandèrent Ragel et Yama à l'unisson.
– Oui, nous. Cette affaire est importante, je dois m'en occuper. Cultop Busha s'occupera du palais en mon absence. Voici une centaine de Roubles; Allez faire les achats nécessaires au voyage. Rendez-vous ici à six et demi.
Pintty et Saï était abasourdis devant l'argent que leur tendait Johnnaé. Ils n'avaient jamais vu autant d'argent en une seule fois de leur vie. Les pirates s'inclinèrent et sortirent sans un mot. Johnnaé soupira.
– Bien, Cultop Busha, envoie moi la boule de Vox.
L'homme blond obéit et apporta une sphère verte et intrigante. Le capitaine des Moineaux posa ses mains dessus et murmura d'une voix profonde :
– Nupv'si-nuo Gwenolaïs d'El Soñaje Umaïs.
La boule scintilla un court instant, puis une voix claire s'éleva et résonna dans la pièce.
– Gwenolaïs iv Willyö wup'v e Esterel, omt d'suoip a v'suywis Hurbert III, neot om p'it'v qet me. Om it'v wist Ubram.
– Oh, mince! S'exclama Johnnaé. On va faire plein de trajet pour retrouver la petite. Elle a un rôle si important.... Et ce Willyö.... C'est un inconnu.... Si il est avec elle, ce doit être un allié.
Il s'abandonna dans ses réflexions.

Pintty et Saï se séparèrent près du marché de Tempesta. Le chasseur de primes voulait acheter un sac à dos résistant et une gourde en peau de Toggmi'ys, l'animal à tout faire de Piarfro Sa. Et aussi une surprise pour Miss Yama. Il s'était attaché à la pirate de la Mer. En passant devant la devanture d'un bijoutier, il remarqua un médaillon en or, avec des inscriptions sur les côtés, deux aiguilles qui ne bougeaient pas, et un crâne au centre. Pintty s'approcha, attiré par cet objet étrange.
– Dites, combien coûte ce médaillon ?
– Ce n'est pas un médaillon, c'est une montre ! Ancienne, certes, mais une montre quand même. Elle vaut 10 roubles.
Le chasseur de primes réfléchit un instant, puis se décida.
– Je la prends. Voici 12 Roubles. Eysiwuos.
– Eysiwuos et merci, monsieur.
– De rien.
Saï avait trouvé son bonheur dans un magasins d'armes. Elle aimait les lames et les poignards aiguisés. Avec l'argent donné par le cap'taine des moineaux, elle s'acheta un coutelas à la lame rouge et au manche noir. Le vendeur la regarda d'un air inquiet.
– Madame...
– Mademoiselle, rectifia Saï.
– Mademoiselle, ce couteau est dangereux...
– Merci, mais je pense savoir m'en servir.
– Non, je ne parlais pas de vous, le coutelas est maudit. Il a appartenu à Silvae et c'est ce couteau qui l'a tuée. La lame est rouge car elle s'est imprégné du sang de l'ancienne impératrice,et il tranche plus que n'importe quelle dague.
– Ah bon ... Je n'ai pas peur des malédictions. J'achète ce coutelas.
– Très bien ,mais surveillez vos arrière, je crains pour vous.
– Nisdo.
Saï donna six Roubles au marchand qui parut soulagé de se débarrasser du poignard.
Ragel et Yama se retrouvèrent sur la place du forum. Le pirate lui tendit son cadeau. Saï le prit et l'observa de longues minutes.
– Mmm... Qu'est-ce que c'est ?
– D'après le vendeur, une montre. Mais on dirait un médaillon.
– Il est étrange, on dirait des signes Umaïs sur les bords. Je ne sais pas les lire.
– Moi non plus. On demandera à Johnnaé, il doit savoir.
– Ouai, t'as raison. Ah, moi j'ai aussi trouvé un truc intrigant.
Elle lui tendit la lame de Silvae et lui expliqua ce que le colporteur lui avait conté.
– Hé bien! S'exclama Pintty. On dirait qu'on se spécialise dans les objets extraordinaires !
– Nous les montrerons à M. S'Bird.
– Mmm ... Nous pourrions faire des bêtises si ces objets sont enchantés.
Les deux pirates se dirigèrent vers le palais. Il était six heures dix et ils craignaient d'arriver en retard à leur rendez-vous. Ils hâtèrent donc le pas, jusqu'à courir. On ne fait pas attendre un personnage si important, et ils redoutaient la réaction de Johnnaé. Ils arrivèrent à six heures vingt-neuf à la salle des Eyfoipdi et haletèrent un bon moment avant de retrouver leur souffle. Johnnaé arriva à six heures et demi pile, et les trouva, encore en train d'aspirer de grandes bouffées d'air.
– Tout va bien ? S'inquiéta-t-il.
– Oui, répondit Saï, nous avons juste couru pour arriver ici. Pintty a peur du noir et la nuit commence à tomber.
Ce dernier s'exclama :
- Quoi ! Mais je ...
Saï lui écrasa le pied pour le faire taire. En étouffant un cri de douleur, le chasseur de primes se retourna et lui lança un regard où se mêlaient la colère et l'interrogation. La pirate ne se justifia pas et lui fit signe de ne plus parler. Elle n'avait pas envie que M.S'Birs sache qu'ils avaient failli arriver en retard. Elle se tourna ensuite vers le capitaine et lui montra le médaillon et la courte épée qu'ils venaient d'acquérir.
– Cette dague aurai appartenue à Silvae et serait maudite. Le médaillon est en fait une montre, mais nous ne parvenons pas à lire les inscriptions qui sont gravées au bord.
– Ce ne sont pas des signes Umaïs, mais de l'écriture Elfolas. Les Elfolas utilisent la même langue que nous, enfin une de nos langues, le Saïen, mais l'écrivent différemment. Ils appellent ça le Finetälk. Sur votre ''montre'' est écrit : ''Ki dupfyov me uy mi fitosi, neot q'sipt hesfi é pi qet vi qisf'si !'' En Courant ça donne : ''Je conduit là où tu le désire, mais prends garde à ne pas te perdre !'' Ce médaillon conduit à l'endroit que tu veux.
– Essaye-le, Saï !
Celle-ci se concentra sur l'image de la Popina, et soudain, un rectangle de lumière apparut devant elle. Les autres semblaient n'avoir rien remarqué. Elle entra dans la porte.

Willyö ne savait plus que penser. Il avait abandonné son travail pour Gwenolaïs. Il avait tout laissé tomber pour elle. Il ne savait plus vraiment s'il l'aimait,ses sentiments à son égard étaient si complexes ! Un cri de son amie le fit sortir de ses pensées songeuses.
– Hein, quoi ! Que se passe-t-il ?
Ils se trouvaient sur la route des Nesd'jep, celle empruntée par tout les pirates de la Terre et les marchands. Ces derniers étaient très prudents, ils savaient bien que les voleurs guettaient la première occasion pour leur dérober leur marchandise. Willyö et Gwenolaïs avaient loué un cheval et trottaient en direction d'Esterel. Ils n'étaient pas inquiets des Hurberriens car ceci ne passaient jamais par la route des Nesd'jep, ils avaient trop peur des pirates. Cependant, les enfants faisaient attention aux chasseurs de primes, ils pouvaient rechercher Gwenola. Depuis trois jours, Gwen et Willyö chevauchaient de nuit, et dormaient dans des bosquets, cachés aux regards indiscrets. Cette nuit, il n'y avait pas d'étoile et le cheval, nommé Harrod's, devait faire très attention où il mettait ses sabots.
Willyö s'était peu à peu enfoncé dans ses pensées tout en essayant d'oublier ses jambes ankylosées. Il n'avait pas l'habitude de monter un équidé. Gwenola était dans le même cas que lui, mais elle s'efforçait de ne pas le montrer. Elle était en train de s'endormir quand une branche basse, qu'un arbre sournois avait laissé pendre, la réveilla en sursaut en lui frappant la tête. Elle cria. Le pauvre Harrod's qui somnolait, fut si effrayé qu'il piqua un galop. Gwenolaïs tomba à terre tandis que Will essayait de ne pas faire de même. Il réussit, par un miracle que je ne saurais expliquer, à calmer le cheval et à retourner vers l'endroit où était Gwen. La jeune fille avait était assommée, des étoiles dansait devant ses yeux et un liquide chaud coulait le long de sa figure. Willyö sauta d'Harrod's.
– Gweno ! Ça va ? T'es blessée ?
– Willyö ? C'est toi ? Oui, je vais bien. Ce n'est pas aujourd'hui que je mourais.
– Ah ah. Très marrant. Tu as du sang sur ton visage, tu as du te faire une coupure. Ne bouge pas, je vais chercher de l'eau.
Le garçon prit une torche allumée, et s'enfonça dans la forêt. Il dénicha rapidement un cours d'eau fraîche et en pris dans sa gourde. Il revint prestement vers l'adolescente et tamponna sa blessure avec un bout de coton, avant de lui faire un bandage.
– Aïe ! Willyö ! Tu me fais mal !
– Alors,fais le toute seule ! Je ne suis pas infirmier !
– Non, c'est bon. Continue. Essaie de ne pas toucher la coupure, c'est tout.
– Désolé.
– Écoute, le soleil va bientôt se lever, et Esterel n'est plus qu'à trois ou quatre heures de route. Nous pouvons dormir ici, et demain soir, nous entrerons en ville.
– Gwenolaïs, on voit bien que tu n'es pas de la cité. Les portes de la capitale ferme chaque soir à sept heures. Nous n'aurions aucune chance d'entrer.
– Mmm... Comment passer alors ? En plus, nous avons le cheval, nous ne pouvons pas grimper et sauter pas dessus le mur.
– Non, hélas. Mais nous pourrions nous faire passer pour, je ne sais pas moi ! Personne ne sait que tu es avec moi. Tu pourrais être ma sœur.
– Oui, on peut toujours essayer. Même si je doute que ça marche.
– Nous réfléchirons demain. Cuppi pyov !
– E fineop !
Les deux enfants étendirent leurs couvertures sur le sol et s'endormirent. Gwenola, que sa blessure élançait, ne trouva le sommeil qu'à l'aurore. Willyö s'assoupit, la main sur Wiseblade.

Saï se releva et regarda autour d'elle. La jeune femme avait trébuchée quand elle était ressortit de la porte. Il y avait de quoi ! La Popina se tenait devant elle, et des effluves d'alcool sortait de sa porte ouverte! Johnnaé avait eu raison, la montre médaillon était bien un objet qui faisait apparaître des portes. Pintty et le capitaine n'avaient pas remarqués le rectangle de lumière qui était apparu. Des aiguilles, presque invisibles, tournoyaient sur le médaillon. Elles s'arrêtèrent d'un seul coup. La demoiselle devait revenir leur dire ce qui lui arrivé. Mais, puisqu'elle était là, pourquoi ne pas en profiter ? Saï pénétra dans la taverne.
Pintty tremblait d'anxiété. Qu'était-il arrivait à Miss Yama ? Elle avait soudain disparu, sans laisser de traces et n'avait toujours pas réintégré la salle des Eyfoipdi. Soudain, la pirate réapparue, tenant deux bouteilles de rhum dans ses mains. Pintty se précipita vers elle.
– Saï !! Où étais-tu ? Que t'es-t-il arrivé ?
– Pintty, calme-toi et prends ces bouteilles. Je dois...
– Saï ! On était mort de peur et tu ne penses qu'à boire !
– Écoute, jeune homme ! Je dois parler à Johnnaé et ce n'est pas convenable de le faire avec du rhum aux mains !
Le pirate resta muet de stupeur devant le ton qu'avait employé son amie. Il prit les flacons que lui tendait la jeune femme et s'éloigna. Saï eu une pensée de regret pour lui, mais elle s'avança vers le capitaine, qui venait d'entrer. Il avait un sac à dos d'une étoffe brillante, totalement rempli . Avant qu'elle n'ai pu dire un mot, le marin lui dit :
– Tu n'aurais pas du lui parler ainsi. C'est un homme bien, il eu vraiment peur pour toi.
– ... Je...
– Oui, alors, que t'es-t-il arrivé ?
– ... Et bien, un rectangle lumineux est apparu, et je suis passée dedans. Quand j'en suis ressortit, j'étais devant la Popina, à laquelle j'avait pensée. Sur le médaillon, il y a des aiguilles, indiscernables en temps normal, qui bougeaient à toutes allure. Elles se sont arrêtées soudainement. Avant de revenir, je suis allée achetée deux flacons de rhum pour fêter le début du voyage. Ce n'était pas mal, j'espère ?
– Non, tu as bien fait. Mais tu aurais du prendre du whisky, c'est meilleur.
– Oui, j'y penserai la prochaine fois !
Les deux personnes éclatèrent de rire. Le chasseur de prime arriva à ce moment là et resta sans voix. Que se passait-il ? Devenaient-ils fous ? Saï courut à lui et lui expliqua, il se mit donc à rire avec eux. Au bout d'un moment, Johnnaé déclara qu'il était l'heure de quitter le palais.
– Nous prendrons trois vaisseaux uniplace. Il faut rattraper les enfants avant que d'autres ne les trouvent. Ils ne risquent pas de tomber sur Hurbert, il est à Ubram. Allez, dépêchez-vous !
Les trois pirates mirent leur bagages sur leur dos, enfourchèrent leur engin et démarrèrent en quatrième vitesse. Ils filèrent vers la porte, Johnnaé montra sa carte magnétique au garde. Ce dernier démarra l'ouverture de la porte. Elle s'entrouvrit avec un grincement et les trois personnes quittèrent la ville. Ils passèrent sous la mer en traversant l'eautauroute, la piste qui reliait Piafro Sa à Tempesta. Ce qui était extraordinaire, c'était qu'on voyait l'Océan Dramide à travers les murs en Antoïlline. Cette matière était transparente et très résistante, car sinon, les flots de l'Océan furieux n'auraient pas attendu longtemps pour transpercer cette barrière. Mais heureusement, ce n'était pas le cas. Le spectacle valait tout ce que vous avez pu voir, à moins d'un énorme coup de chance. On voyait les dryades bleues et violettes, montées sur des poissons multicolores et étincelants. Les tritons majestueux sur leurs trône d'algues vertes pâles, les requins effrayants, mais néanmoins inoffensifs qui se déplaçaient sans cesse pour ne pas s'asphyxier, et les mammifères, allant du dauphins de deux centimètres au cacheleau de quarante mètres ! Tout ce monde à part observait avec intérêt les passagers dans l'eautauroute, se demandant sûrement quels étaient ces drôles de bestioles à moteur.

Saï était un peu impressionnée, elle se rapprocha du vaisseau de Pintty. Ce dernier la regarda, attendri. La jeune femme aux cheveux doré, presque sombres, avait fait naître en lui des sensations qu'il ne cherchait pas à comprendre, mais dont il savait qu'il lui faudrait les affronter un jour. ''Ah, pensa-t-il, que c'est compliqué la vie!'' Tout en se disant cela, il ne remarqua pas qu'il avait quitté le bord de l'eautauroute et qu'il se rapprochait du milieu. Au moment même où les individus dans leurs véhicules commencèrent à l'injurier, il remarqua qu'il fonçait droit sur un denoup, un de ces vaisseaux familiaux. Il ferma les yeux, attendant l'impact... qui n'eut pas lieu. Où plutôt, ce fut un secousse différente de celle à laquelle il s'attendait. Un léger choc sur le flan gauche de son appareil. Il souleva ses paupières. Saï l'avait dépassé et bousculé pour qu'il ne percute pas le denoup. Le conducteur s'était arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence et sortait de son véhicule. Johnnaé et le jeune femme étaient près de sa porte. ''Elle vient de me sauver la vie, admit Pintty, mais je sais que dès que je vais aller la voir, elle va me houspiller.'' En effet, quand le jeune homme au cheveux blonds presque blancs, descendit à son tour de son vaisseau, Saï arriva en courant et lui cria :
– Pintty ! Comment peux-tu avoir été si ... irresponsable ! Tu as faillis tuer un Malou et sa famille ! Tu te rends compte ! Les pauvres habitants des bois ont eu si peur que les enfants pleurent !
– Saï ! Je te jure que je vais le...
Avant qu'il n'ai pu finir sa phrase, Saï lui envoya la claque la plus retentissante qu'il n'ait jamais reçue.
– Aïe ! Saï, tu es dingue ! Je te jure que je vais le dédommager !
– Et toi, tu mériterais pire ! Va le voir et excuse toi !
– Tu n'est pas ma mère et je ...
Une nouvelle gifle le fit taire et il se dirigeât vers le Malou.
– Monsieur, veuillez disculper ma conduite impardonnable. Je viens vous indemniser à l'instant.
– Euh, excuse moi, l'interrompit l'homme forestier, mais je n'ai pas tout compris. Vous voulez quoi, au juste ?
– J'veux vous dédommager, OK ?
– Ah, d'accord ! Pas la peine de me parler comme cela, je ne suis pas un indigène !
Pintty lui donna 20 roubles que le Malou accepta, ainsi que ses excuses. Dans le denoup, les pleurs s'arrêtèrent. L'homme sylvestre se tourna vers Miss Yama et s'inclina devant elle.
– Vous m'avez préservé de la mort, demoiselle. Vous serez donc à jamais bienvenue chez moi.
– Merci, c'est vraiment très aimable à vous, monsieur. Où pourrai-je vous trouver ?
– J'habite près de la forêt Ninya, là où vivent les Elfolas.
– Oh ! Je ne me suis jamais aventurée vers cet endroit. Je serai enchantée d'y faire un jour un tour.
– Excellent ! Et bien, mes amis, nous devons nous quitter ! A un de ces jours, mademoiselle !
– Au revoir !
Le Malou remonta dans son véhicule et démarra. Il se replaça dans la file et continua sa route. Saï partit de suite voir son vaisseau qu'un homme regardait avec intérêt. Pintty et Johnnaé restèrent seuls et s'avancèrent lentement vers leurs moyens de transport.
– Et bien, Pintty,quelles claques!
– Je ne les ai pas mérités, dit Pintty, assez vexé.
– Mais, mon gars, tu sais , ce n'est pas grave, car les claques que les femmes donnent sont une preuve d'amour, croit en mon expérience!
– Vous croyez ? Pintty rougit. Mais, je...
– Non, c'est bon, je n'ai rien dit, oublie tout et concentre toi ! Je ne veux plus d'autres incidents de ce genre !
– Oui, monsieur !
Les deux hommes virent Saï mettre en fuite l'homme qui convoitait son vaisseau, puis ils remontèrent tous sur leur véhicules. Plus personne ne dit un mot. Les trois pirates reprirent leur route vers le continent.

Gwenolaïs s'était réveillée à 13 h,très angoissée, car dans le rêve qu'elle avait fait, elle mourrait d'une façon horrible, sous la torture d'Hurbert III. Elle avait les cils collés par ses larmes. Gwen battit des paupières, puis se tourna vers Willyö, et son cœur manqua de s'arrêter : Il n'était pas dans sa couverture ! Elle la secoua, regarda au alentours, mais il avait disparu. A moment où elle allait partir en courant, une voix masculine sortit d'un buisson. La jeune fille se retourna.
– Ben quoi, on n'a pas le droit d'aller au toilette ?
Gwenola explosa de rire et lui sauta dessus. Ils tombèrent sur l'herbe encore recouverte de rosée matinale, roulèrent et finirent l'un sur l'autre, essoufflés. Willyö enleva une mèche du visage de son amie, puis sentant qu'il avait une chance sur mille et que c'était celle-ci, il s'approcha de sa figure, et lui murmura ''Ki v'eoni...''. Malheureusement, Gwenolaïs s'était déjà relevée, car la cloche de l'ouverture de l'après midi venaient de retentir. Le bruit résonna dans la tête des enfants. Le tintement ne s'estompa qu'au bout de dix minutes. Gwen se retourna vers Will, le pauvre garçon était rouge comme une tomate, devant sa déclaration ratée.
– Qu'est-ce qu'il y a ? On dirait que tu vas cuire !
– ...
Une larme coula sur la joue de l'adolescent et il ne put la cacher. La jeune fille s'approcha.
– Mais, il y a un problème ?
Willyö éclata :
– Non ! C'est juste que je t'aime, mais ce n'est pas grave !!
– Eh ! Qu'ai-je fait ?
Will regrettait déjà de s'être emporté, mais il ne pouvait pas se taire.
– Tu ne m'écoutes jamais, même si je déclarais ma flamme, comme à l'instant, tu t'en ficherais comme de ton premier vol !
– Oh, c'est ce que tu penses ! Très bien ! Eh bien, vois-tu, nous allons aller à Esterel, mais quand je rencontrerai Hurbert, tu pourras partir, si tu a peur de tout !
– Je ne suis pas peureux ! Et pas idiot non plus, comme tu semble l'estimer !
– Je n'ai jamais dis ça ! Nous n'avons plus rien à nous dire monsieur !
– Dès que nous serons dans la capitale, je m'en irais, comme vous le souhaitez, mademoiselle !
Gwenolaïs retient ses sanglots furieux et fit ses bagages en tournant le dos à son ''ex-futur-ami''. Celui-ci, se changea, pour avoir une allure plus banale pour des paysans, sella le cheval et grimpa dessus. La fille balança ses bagages sur le pauvre Harrod's, qui ne comprenait pas pourquoi plus personne ne parlait soudainement, puis monta derrière Willyö. Ils galopèrent jusqu'à Esterel, et cela leur prit toute l'après-midi. Au presque crépuscule, ils arrivèrent devant les portes de la cité. Il était alors six heures, le soleil se couchait tôt en cette saison, mais il ne faisait pas froid, au contraire, l'air était tiède et il y avait une petite brise qui faisait voler leurs cheveux. Ils franchirent l'arche de l'entrée, passèrent devant des affiches de rançon pour une Umaïs et des gardes, qui regardèrent leurs affaires et leur animal, puis les laissèrent passer. Ils arrivèrent à la place principal de la ville, devant le palais du roi. Les jeunes gens mirent pieds à terre, et s'avancèrent jusqu'à la porte. Le palais était plus grand que tous ceux qu'ils n'avaient jamais vu. La porte était en bronze massif et des scènes de guerres étaient gravées sur les deux battants. Le château était en pierre, rose pâle, presque beige et il rayonnait sous le soleil qui allait se coucher. Il y avait une dizaine de soldats devant l'ouverture, tous dans l'uniforme des gardiens impériaux. Celui-ci était dans les couleurs chaudes, et les militaires avaient leurs épées serties de perles de verres, pour montrer leur importance. Gwen demanda à l'un d'eux si elle pouvait rencontrer le roi. Le soldat cria :
– C'est écrit sur le tableau ! Le roi n'est pas là ! Il sera absent jusqu'au mois de Décembre !
La jeune fille courut à la pancarte en bas des escaliers de marbres, et lu : '' Notre seigneur bien aimé est partit à la conquête d'Ubram, au Nord de Piafro Sa. Il ne sera de retour qu'à Noël. Son intendant contrôle le palais en son absence. Vive Hurbert III !''
– Oh ! Ils n'ont en pas assez de mettre partout Vive Hurbert III ! Le pense-t-il vraiment ?
Elle retourna vers son ami et lui raconta tout. Elle ajouta qu'elle avait l'intention d'aller le chercher.
Alors, Will, comme il l'avait annoncé, pris ses bagages pour rentrer chez lui, mais Gwenola le retint.
– Quoi, que voulez-vous encore ?
Gwenolaïs fondit en larmes et lui prit les mains. Le garçon était très embarrassé et tournait sans cesse la tête pour voir si quelqu'un les regardait. Il chuchota :
– Et oh ! Ça va pas ! On est pas seuls ici ! Arrête tout de suite!
– Willyö, écoute ce que j'ai à te dire, puis si tu le veux toujours, tu pourras rentrer chez toi. Je suis vraiment désolé pour ce que j'ai fait,même si j'avais compris ce que tu avais dis (et là, c'était elle qui était rouge ) et j'ai eu peur à cause des cloches. Je ne veux pas que tu partes, car j'ai peur. Peur de devoir affronter le roi seule. Je voudrais que tu vienne avec moi et qu'on continue la quête ensemble. Moi aussi, je voudrais te dire que...
– Chut. Ne dis rien. Tu as raison, je dois continuer avec toi; mais tu as été stupide de penser que je pourrais t'abandonner. Nous allons finir ce voyage mais que nous vainquons ou pas Hurbert, je serait toujours avec toi. Ne me demande pas de répéter ce que j'ai dit ce matin, car je ne sais plus trop si c'est vrai. Laissons nos problèmes sentimentaux de côté. Ne nous occupons pas de cela pour le moment, réfléchissons d'abord de la manière de joindre Ubram. Nous avons le cheval, mais la ville du Nord est loin, et je ne vois pas comment faire pour le nourrir. J'espère qu'il y a beaucoup d'herbe là-bas, mais en fait le véritable problème, c'est nous. On ne peut pas prendre des vivres pour les quatre semaines que nous prendra le voyage. On ne peut pas non plus voyager de nuit comme on l'a fait pour venir ici. Sans compter que nous n'avons plus d'argent et ...
– Willyö, je me fiche éperdument de comment on va faire pour y arriver. Tout ce qui compte pour moi, c'est que tu sois là. Pour l'instant, ressortons de la ville. Tous ces gardes me donnent des frissons.
Les deux renouveaux amis sortirent de la ville. Dès qu'ils furent dehors, les cloches qui avaient effrayées Gwenola sonnèrent la fermeture des portes. Il y avait tant de bruit que les trois amis, en comptant le cheval qui les aimaient bien maintenant, s'enfuirent en courant et se réfugièrent dans une minuscule caverne pour la nuit.

Bon voila, j'ai pas encore écrit la suite..

si c'est pas une des histories les plus magnifiques que j'ai pu lire

wouaou!! j'ai pas vu le temps passer!!! c'est extra trop bien! lol !!!

up up up ^^

vous me faites rougir (non pas vraiment mais bon...)
bwa maintenant je dois continuer !

on a pas reussit a la faire rougir. faut continuer a la complimenter jusqua ce qu'on y arrive

c'est ça c'est ça..

oups..

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C''st pas la que je me suis arreter sur ton ordi!
J'ai lu plus loin non ?

Woui 2 lignes plus loin .